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J'avais d�j� lockpicker mes autres une vingtaine de fois chacun, alors imaginez-vous la joie et l'�toile dans mes yeux lorsque j'ai faufil� mon regard entre mes vielles cannes de peinture , afin de me rendre o� se cachaient mes cadenas. �videmment, pour le commun des mortels qui lit ceci, il doit probablement �tre �vanoui sur le dos, en train de saigner du nez, et se demander � voix haute "de quoi y parle ce mongole ?". La plupart des gens qui auraient v�cus une exp�rience semblable � la mienne auraient s�rement h�siter � ramasser les 3 cadenas, sous pr�texte que ces 3 m�mes cadenas sont bien l�, ou peut-�tre simplement que monsieur se serait dit "un jour, j'suis certain que je vais tomber sur 3 vielles clefs". Et les cadenas auraient continu�s leur paisible existence derri�re une canne de peinture noire et une autre de couleur rouge. Pourtant, je les ai ramass�s ... et ce soir, je vais m'amuser , entre 2 bi�res, � essayer de les lockpicker assis confortablement sur un divan rendu trop vieux pour �tre encore mou. De fa�on absurde, un cadenas, c'est en quelque sorte l'arme de d�fense d'un �tablissement quelconque. Imaginez que vous devez passer une ligne rouge, et pour ce faire, vous devez, de la fa�on que vous choisirez, r�ussir d�abord a traverser la d�fense (qui se situe a 2 pieds de la ligne), qui est constitu� de 4 bonhommes muscl�s � l'intelligence douteuse. �videmment, une tonne de solutions s�offre a vous, et que vous �tes pacifiques, violents, timides, m�chants, gros, bisexuelle, ou que vous puez simplement dla gueule, toute unes panoplies de solutions peuvent s'adapter � votre style de personnalit�. Tirer avec un 22 comme un fou allier, payer en faveur de l'aveuglement des gardiens, leur tendre un pi�ge, leur demander simplement si vous pouvez passer en finissant votre phrase avec svp, divaguer avec eux jusqu'� ce que leur cerveau commencer � boucaner, porter leurs attention sur la jolie Manon qui passe "bizarrement" par la (qui en r�alit� est votre ami d'enfance habill� avec le linge de sa blonde) ... bref, name it. A ceci dit, vous pouvez donc choisir de lockpicker le cadenas, de le frapper avec une masse, de le dynamiter, de perdre les nerfs apr�s 20 minutes de lockpicking et de decrisser, ou de l�amadouer avec des belles tites clefs sexy. Evidemment, derri�re la ligne rouge ce trouve votre but. Et, en ce qui concerne le lockpicking, votre but vari comme les pr�visions de m�t�o. Mais tout de m�me, vous venez de r�ussir � passer la ligne rouge, votre plan pour d�jouer la d�fense � fonctionn�, et vous voila maintenant dans une zone assez dangereuse, ou les attaques offensives peuvent provenir des 4 coter, du haut, pi de vous-m�me. Votre but, vous le voyez, et peut-�tre m�me que vous le sentez, il est tellement proche que �a vous fait peur, et paf! .. vous partez en barrant le cadenas derri�re vous. Ni vu ni connu. Derri�re la ligne, vous avez peut-�tre vol�s, photographi�s, sentis, touch�s,regard�s ou dans�s en ligne avec votre ombre ... �a, si vous avez bien fait votre travaille, vous �tes le seul � le savoir. et si vous avez obtenu votre but, vous �tes encore le seul a le savoir. Bref, si la police vient me poser des questions, jva les envoyer vous voir. le pourquoi. Mais (petit voix), pourquoi pourquoi pourquoi ? Ya � peine quelques semaines je m'�tais volontairement �garer en foret, admirant les arbres, les ti animaux pi les bruit de VTT. Et c'est l�, tout bonnement, que j'ai eu un raisonnement primitif : pourquoi ya pas de messages sociaux, politiques ou �conomiques de tagger sur les arbres, tout pr�t de cette longue route en terre platti ? He bien, parce que l�on �limine la notion du danger. Le danger de tagger "fuck Paul Martin" ou "j'aime mon chat" sur le mure de la banque est immense. Primo, la loi nous l'interdit (la nouvelle morale universelle apr�s l'�glise). Et on est donc propice � subir le traitement des agents de la paix ... ce qui est la motivation. De nombreux sociologues ont �tudi�s en long et en large le mot danger, �crivant 323 pages et titrant l�ouvrage � quelque chose du genre "le danger" ou "pourquoi j'ai peur quand je suis en danger, maman ?". C'est quand m�me assez bizarre de r�aliser que tout cette panoplies de pages existent, alors que la d�finition du mot DANGER est quand m�me assez explicite. DANGER. n. m. Ce qui est ordinairement suivi d'un malheur, ou qui expose � une perte, � un dommage, etc. On peut donc s'entendre � dire que, ce qui est dangereux, est en faite un �v�nement ou une situation qui, ordinairement, ou plut�t, DEVRAIT, �tre suivi d'une cons�quence peu amusante. Et c'est justement la cons�quence qui nous sert de motivation. L'id�e que la cons�quence existe, mais qu'on ne la subira pas est en sois amusant et tr�s valorisant. Bref, l'oppresseur nous envoi une tentation du d�sir. Un non choix : condamner a pens�e de tel ou tel fa�on; et, d'agir de tel ou tel fa�on, a d�faut de subir les foudre de la loi, l'oppresseur en sois. La loi �tant �tabli par le pouvoir, donc, l'oppression par le pouvoir. Le d�sire, c'est l'id�e conscient ou inconsciente de l'ill�galit� d'un geste, afin de briser l'oppression. Et je ne divague absolument pas (bon ok ok, 2-3 bi�res de trop) : Le lockpicking est un exemple flagrant ! Sinon, a quoi bon lockpicker ? Le r�sultat est figurativement l'oppresseur qui vient de peter en 300330 morceaux, ye vaincu, totalement. Imaginez vous en train de lockpicker la serrure d'une porte ... derri�re la porte se trouve 1.20$, vous �t�s adict�s au caf� du tim horton, vous avez besoin de se 1.20$. Qu'elle est votre but ? he ben d'aller ramasser l�argent et de decrisser au plus sacrant. Vous n'avez que �a en t�te ... la sueur qui vous coule jusqu'a votre bouche, partant du front�; vous suez, vos mains sont mouette, vous essayez de vous concentrer sur le cadenas, mais vos mains qui tremblent vous rappellent a quel point ce que vous faite est risquer. Mais l'odeur du caf� qui passe dans votre t�te vous rappelle, tant qua lui, � quelle point il est important de r�ussir. Woah, vous venez de r�ussir. Chapeau. Maintenant, allez-y, ne vous g�nez pas. Ramasser l�argent. Go ! Et a la seconde ou vous toucher a l�argent, il en r�sulte quoi ? L'oppresseur vient de perdre. Donc, votre but �tait � la recherche d'un r�sultat. Que ce sois de simplement avoir r�ussi a ouvert le cadenas, d'avoir r�ussi en plus � voler 2 chaises jaunes, ou photographier une vache; le but, ye dans la t�te du sujet en question. Le r�sultat, il est figurale ... imaginatif : l'oppresseur a terre, la t�te � 3 pieds de son corps trou� de balles, les mains encore dans ses poches pleines de frics. Et c'est � ce moment que prend vie le lockpicking. Et c'est � ce moment qu'on peut substituer toute chose peu vivante et le ramener a la r�alit� souvent ennuyante. Toute ce qui nous int�resse anyway, c'est l'ill�galit�. Faut arr�ter de se le cacher. C'est dans se monde qu'on r�ussi le mieux � mettre en images un syst�me d'oppression, et de le briser. Ou du moins, de le provoquer, jusqu'� ce qu'on finisse par se faire arr�ter par la popo. Et j'irais m�me plus loin dans ma folie : si faire une tarte au sucre serait ill�gal, y'aurais des tonnes de textes cach�s sur des sites webs underground, tel comment faire une tarte au sucre sans laisser de traces, ou comment effacer ces traces apr�s avoir goss� avec la p�te, ou comment se pogner du bon sucre brun pas cher, et de qualit�. L'ill�galit� fascine. Et parmi la panoplie de textes qui na�t jour apr�s jour sur internet, essayant d�expliquer les "pkoi ya des hackeux", se r�sume tous � �a. C'est plate hein ? c'est parce que c�est ill�gale, rien de plus, rien de moins. Les hackeux a 4.99$ qui se prom�nent le pentium a l'air sur les chats room, c'est du monde souvent assez ordinaire qui ont trouver une fa�on a eux-m�mes de briser l'oppression. Il en va de m�me pour le lockpicking, �videment. Lorsqu�on prend conscience de la nature de nos actes, on doit in�vitablement en saisir leur sens,et faire preuve du "gros bon sens". Ce n�est pas � moi de vous faire la morale, mais il existe souvent une �norme diff�rence entre deux gestes de m�mes natures. Mais pour ce qui est des notions de bases id�ologiques du bien et du mal, je passe mon tour. Et surtout, la prochaine fois que quelqu'un ose vous dires que c'est sans but de lockpicker chez sois, osez lui demander l'heure, d�stabilis� le, frapp� le doucement 3 fois sur la jambe gauche et demandez-vous si vous avez encore soif. "Si vous voulez, comme nous, que la libert� enti�re de l�individu, et cons�quemment sa vie, soit respect�e - vous �tes forc�ment amen�s � r�pudier le gouvernement de l�homme par l�homme, quelle que soit la forme qu�il prenne ; vous �tes forc�s d�accepter les principes de l�Anarchie, que vous avez si longtemps conspu�s. Vous devez alors chercher, avec nous, les formes de la soci�t� qui puissent le mieux r�aliser cet id�al, et mettre fin � toutes les violences qui vous r�voltent" - Pierre Kropotkine. and i'll drink to that. Peace, c4