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C'est la conclusion d'un certain faiseur de v�rit�, un certain clarity guy, qui nous explique, de son mieux, le socialisme. La mondialisation, dit-il, ne peut �chapper � aucun peuple. Force est de constater que ce monsieur, aussi bien parlant soit-il, profite de ce r�gime, et ne veut en aucun cas son effondrement. Certes, on voudrait bien croire qu�il agit de sorte de bonne foi. Mais plus souvent qu'autrement, pour ne pas dire � tout les coups, les gardes du corps de la mondialisation ne sont que des biens nourris, � qui cette sois disant "ouverture du monde" leur servent plus que bien. Si le socialisme n'est nullement souhaitable, il serait de mise, que ce monsieur, pour ne pas dire ces messieurs, aille se faire voir. Ces pauvres types pr�tendent que l'av�nement d'un �tat socialisme serait �gal � une soci�t� contre la mondialisation. M�chante d�couverte! Comme si la mondialisation, le capitalisme et l'imp�rialisme �taient trois sujets compl�tement s�par�s l'un de l'autre. Je l'ai d�j� dit, je l'avoue, mais ces trois ph�nom�nes ne sont en r�alit� qu'un vaste sujet. �videmment, notre faiseur de v�rit� en fait tout un plat. A l'�couter parler, on croirait qu'il faut avoir un doctorat en politique pour comprendre. Pas �tonnant que le commun des mortels s'en d�sint�resse. Hors de tout doute, ces messieurs ne veulent pas qu'ont comprennent. D�j�, comprendre, c'est en quelque sorte se donner le droit de r�fl�chir. Avec toute la crasse qu'on nous passe, de Stars �pid�mie � Loft Connerie, de King Kong � Mission Impossible 42, c'est encore plus plausible que leur but, c'est de nous divertir et surtout, de nous divertir � tout prix. Ces profiteurs du syst�me n'ont pas le droit de nous laisser comprendre. Alors on complique tout. Pour qu'ont se sentent dans une soci�t� juste, on nous repasse les d�bats habituels : le prix du gaz, les familles monoparentales, on nous parle de tout et de rien, mais surtout de rien. Et le reste, �a passe dans le beurre. Les pseudos "nouvelles" que l'on nous passent via nos diff�rents syst�mes de propagandes m�diatiques ne sont en r�alit� qu'un vaste recueil de divertissement. On a r�ussi, par le biais d'une d�sinformation totale, � faire passer une loi digne d'un r�gime totalitaire. Plus aucune cigarette dans les endroits publics. C'est tu assez gentil ? On se croirait au Pays des Merveilles, dans un film de Walt Disney. Tout le d�bat a �t� concentr� autour de la cigarette, alors qu'on aurait du parler de l'implication d'un gouvernement de droite dans nos vies, pour ne pas dire Lieux priv�s. Notre gouvernement, qui taxe le tabac, engendre une mission de bonne conscience, et on l'applaudit. Comme si on �tait trop cave pour savoir que la cigarette est n�faste. Demain �a va �tre quoi ? L�interdiction des petites grosses dans les salons de coiffure ? �a pourrait �tre un bon pr�texte pour se blanchir les mains de leurs cochonneries de fast food am�ricain. L'autre soir�e, un certain type, dont j'oublie malheureusement le nom, ma demand� si j'�tais fou, puisque je pr�tendais, dans la m�me discussion, que nous sommes un peuple opprim�. Il avait relativement raison; j'ai d�j� avou� �tre � moiti� fou. Je ne m'en cache pas. La question � se poser, c'est de savoir pourquoi on verrait, au grand jour, notre oppression ? Un syst�me d'oppression, en construction depuis des centaines d'ann�es, parfaitement mis au point ne serait que compl�tement rat� si on s'en rendait compte aussi facilement. Or, tel n'est pas le cas. Et tel n'est rarement le cas, dans tout les syst�mes d�oppression confondus. A quoi bon construire un syst�me d'oppression s'il faut l'afficher sur les murs ? Ici, vous �tes opprim�s. Ici, c'est moins pire. Ici, beaucoup plus. C'est quand m�me un peu plus subtil que �a . Loin de moi l'id�e de me faire passer pour un messager venu des t�n�bres pour vous apporter la bonne nouvelle ... mais plusieurs personnes dorment en gaz. Faudrait penser � les r�veiller, un jour. Leur brasser les id�es, juste pour voir ce qu'il en ressort. Enfermez un chien dans une cage toute sa vie, et il finira par s�y faire. Il ne se r�voltera qu'apr�s avoir pris conscience (pour citer Orwell) de la piti� de son sort. Un minimum d'intelligence requis, �videmment. Mais tel n'est pas le cas pr�sentement pour un chien : il finira pas s'y habituer. Il en va de m�me pour l'humain. L'habitude peut devenir une s�curit� tr�s r�confortante. A quoi bon se r�volter, diront certains ? A ceux-ci, je leur r�pondrais que leur "belle vie" se caract�rise par la r�volte des derni�res d�cennies. Alors maintenant, Ceux qui profitent tant bien de la r�volte des autres, ne veulent plus avancer ? Sans la r�volution fran�aise, o� en serions nous pr�sentement ? Personne ne connait �videmment la r�ponse, mais on peut affirmer, sans trop se tromper, que l'on serait encore plus opprim�s. Sans Malcolm X, que se serait-il pass� ? Sans Luther king Jr. que se serait-il pass� pour le droit des noirs ? Sans Mary Wollstonecraft, o� en seraient les droits des femmes ? �videmment, on ne peut que r�pondre de fa�on hypoth�tique, en avouant, du m�me souffle, que ces personnes ont chacunes fait avancer leur cause. Alors maintenant, me direz vous, il faut oublier ces h�ros et s'assoir sur ce qu'ils ont commenc� � b�tir ? C'est pourtant la conclusion de l'autre tarla, le faiseur de v�rit�. Assez farfelu comme v�rit�, je vous l'accorde. Il s'agit de la seule et unique v�rit� qui nous pollue le cerveau, minute apr�s minute, heure apr�s heure, jour apr�s jour. Le politically correctness ne nous permet plus de r�fl�chir, sous peine d'�tre arrogant, m�chant, impoli, vulgaire. La r�volution n'est plus souhaitable, ni le socialisme, ni rien, pr�tendent-ils. Qu'est-il souhaitable alors ? Qu'on sauvegarde leur r�gime ? Qu�on continue de les aider, passivement, � se remplir les poches ? Qu'on change de cot� ? Collectivement, �a fait des d�cennies que l'on se laisse faire, qu'on les regarde de bas, de tr�s bas. Ne faudrait toujours pas frustrer l�ordre �tabli, ne faudrait surtout pas �branler la "patente". Des plans pour se faire traiter d'extr�miste par les vieux bloucs de la mafia canadienne. Des plans pour se faire varloper � droite et � gauche, car on a os� r�fl�chir. C'est ben plus int�ressant de faire un dossier de 9 pages sur les d�bats amoureux de l'autre twit dans loft connerie. Ca, c'est de la r�sistance, hein monsieur ? �a, c'est ce qu'ils aiment. Alors demain, � mon r�veil, mieux vaut parler du swiffer wet jet 2008, j'aurais �t� averti. Avec toute la puissance que cet appareil me donne, ainsi qu'une libert� absolue dans mes mouvements, comment ne pourrais-je pas baver devant cette merveille de la technologie ? (...) Blague � part, on se rend compte assez vite que nos aspirations peuvent �tre rapidement minimis�es. Pour certains, nous sommes que des wannabe Che Guevara, des pseudos socialistes, des ti-counes qui tripent sur la r�volution. Peut-�tre, �a nous arrive tous, un jour ou l'autre, de se prendre au s�rieux. Peut-�tre m�me trop, des fois pas assez, des fois pas du tout. Et alors ? On va se laisser faire la morale par une gang de bourgeois grassement pay�s ? Comme disait L�o Ferr�, ce qui est encombrant dans la morale, c'est que c'est toujours la morale des autres. Alors cette fois ici, c'est notre morale. Pas la leur, pas celle de leur patron, pas celle du PDG, pas celle du premier ministre, pas celle d'un cur� de paroisse. C'est la n�tre�: c'est notre pens�e, nos id�es, nos r�ves, nos aspirations. A un moment donn�, faudrait arr�ter de les �couter radoter leur m�me toune plate. J'ai le gout de chanter un autre toune, celle que j'ai apprise. J'ai �t� mal �lev�, probablement. Mais j'ai le gout, aujourd'hui, qu'on chante notre toune. Celle que Orwell chantait, celle que Camus chantait. Celle que L�o Ferr� nous a apprise � chanter. La m�me toune qui passait dans les neurones r�volt�s de Malcolm X. Cette toune la, sacrament, c'est celle-l� que je veux chanter, avec tous ceux et celles qui veulent la chanter. Plus besoin d'explication. Fini, na pu. Si les fesseux de v�rit� affirment, sans l'ombre d'un doute, que le socialisme m�ne � la destruction d'un pays, pourquoi je devrais justifier mes dires ? Non, le socialisme ne m�ne pas � la destruction de l'�tat. Il faut minimiser l'�cart entre les riches et les pauvres. C'est pas tr�s compliqu�, me semble ? Pourquoi, de notre c�t�, on doit passer notre vie � se justifier ? Eux, ils ont des chiffres de leur c�t�. Mais ce qu'ils ne nous disent pas, c'est que ce sont leurs chiffres. Nous, on a notre parole, notre intelligence, notre imagination, notre d�termination. Oui, le socialisme est souhaitable. Il est n�cessaire et justifiable. Arr�tons de perdre notre temps � se justifier, jour apr�s jour. N�cessaire et justifiable. Cette fois ici, c'est notre v�rit�, c'est notre moral, c'est notre refrain. Il n'y a pas de deuxi�me place, ni de pseudo socialisme. Qu'ont en finissent une bonne fois pour toute avec le capitalisme, le colonialisme, l'imp�rialisme am�ricain et le n�o-lib�ralisme canadien. c4. "Ce n'est pas la r�volte en elle-m�me qui est noble, mais ce qu'elle exige." - Camus, (L'homme r�volt�)