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Texte que j'avais �crit pour un cours de philosophie quelconque et que je trouve encore actuel, malgr� que certains petits ajouts seraient on ne peut plus n�cessaires. Et dans ma grande bont� et en toute humilit�, je me suis dit qu'il �tait de mon devoir de vous faire part de cette r�flexion sociale que vous trouverez, sans aucun doute, fondamentale. Dix-sept ou dix-huit ans: p�riode o� l'on devient adulte et responsable en prenant des d�cisions pour un avenir proche et/ou lointain. Ces d�cisions peuvent porter sur beaucoup de sujets diff�rents comme "est-ce que je veux continuer mes �tudes au niveau coll�gial ?" ou encore "qu'est-ce ce que j'ai l'intention de faire de ma vie ?". Ce genre de questions peut �tre pos� avant m�me d'�tre au CEGEP, mais elles doivent avoir une r�ponse lors du cheminement coll�gial. Il est vrai que nous devons nous tracer un chemin, suivre une voie pour �voluer et s'am�liorer dans la vie. Mais les CEGEP contribuent-ils � cette prise de position, de d�cision par les �tudiants ? Il est clair que ces �tablissements d'enseignement ne leur apportent gu�re un support stable et solide. Il sera trait�, dans ce court texte, de trois raisons pour lesquelles les �coles de niveau coll�gial, plus particuli�rement les CEGEP, ne favorisent pas la formation � la vertu. Premi�rement, le syst�me d'�ducation est bas� sur le principe de "l'obligation de r�sultats". En second lieu, il n'organise pas ou presque pas de mise en pratique des connaissances acquises et troisi�mement, il pr�ne la formation de masse. Le minist�re de l'�ducation a con�u le syst�me d'�ducation coll�giale, ainsi que celui du niveau secondaire et universitaire, sur le principe que l'on peut nommer "l'obligation de r�sultats". Cela veut dire que le succ�s du programme d'�tude est bas� sur la r�ussite de l'�l�ve par rapport � sa note obtenue lors d'exercices d'�valuation se r�f�rant � des crit�res d�finis. Or, l'�l�ve n'a qu'� �tudier certains points de la mati�re donn�e en classe pour avoir les r�sultats de passage. L'�tudiant peut donc focaliser les centres d'int�r�ts de son professeur, et ainsi pr�voir d'une certaine fa�on les genres de questions qui vont lui �tre demand�es. Il peut d�s lors se pr�parer sur une partie de la mati�re et ainsi r�ussir � obtenir les exigences minimales demand�es pour r�ussir son cours. De ce fait, les cours donn�s ne forment pas la personne humaine � la vertu, ils forment plut�t des gens qui chercheront les bonnes r�ponses � un nombre limit� d'�v�nements et/ou situations sans jamais se d�velopper en tant qu'�tre humain parce qu'ils ne s'enrichiront pas d'un savoir non limit� par des objectifs. Non seulement les CEGEP fonctionnent par "l'obligation de r�sultats" mais ils ne permettent pas de pratiquer les connaissances acquises dans les cours autres que les cours techniques. Par exemple, un �tudiant en science humaine profil communication n'a pas d'activit� lui permettant de mettre en pratique les connaissances qu'il a re�ues lors d'un cours, comme des stages ou des simulations d'�v�nements r�els dans un milieu tr�s peu contr�l�. Seuls les programmes techniques comme "Informatique de gestion", "Soins infirmiers", "Techniques polici�res", etc. permettent et obligent les �tudiants � mettrent en pratique le savoir transmis par leurs professeurs. De plus, m�me dans ces programmes, seuls certains cours int�grent des projets de mise en pratique dans un milieu de travail. Ces projets se d�roulent dans des environnements non contr�l�s, par opposition aux situations qui sont pr�d�finies dans un livre ou g�r�es par la main protectrice de l'enseignant qui cr�e des �v�nements parfaits pour simuler une r�alit� qui ne l'est pas. Le coll�gial, d'une fa�on g�n�rale, ne permet pas d'enrichir l'�tre humain en lui permettant de voir et s'adapter aux vrais probl�mes puisqu'il ne favorise pas la mise en pratique, dans un environnement r�el, des connaissances acquises. En plus des environnements contr�l�s pour la mise en pratique du savoir, si mise en pratique il y a, l'�ducation de masse est un point marquant du CEGEP puisque d'ann�e en ann�e, le nombre d'�tudiants augmente dans les classes. Les professeurs sont donc moins disponibles pour aider tous les �tudiants. In�vitablement, le c�t� personnel de l'enseignement est remplac� par l'impersonnalit� administrative et le savoir transmis par les professeurs est moins bien assimil� et moins riche en informations. L'�ducation de masse oblige les enseignants � prendre du recul par rapport aux �tudiants pour pouvoir donner leur mati�re dans les temps pr�vus. Ce recul entraine une certaine perte du lien qui devrait �tre cr�� entre le professeur et les �tudiants puisque ce dernier doit s'occuper de beaucoup plus d'�l�ves. Ainsi, ce n'est plus � la personne, � l'�tre humain, que l'on enseigne, mais plut�t � un groupe identifi� par un num�ro, dont chaque individu le composant est lui-m�me devenu un num�ro. L'�tudiant peut percevoir une fausse indiff�rence � son cas puisque l'on a perdu le rapprochement, le lien "intime", entre ce dernier et l'enseignant. L'�tre humain est donc, encore une fois, n�glig� et beaucoup d'autres choses (diffusion de toute la mati�re, respect de l'�ch�ancier, le groupe, etc.) passent d�sormais avant lui. Pour conclure, le syst�me d'�ducation, tel que d�fini par le minist�re de l'�ducation, ne prend pas les mesures n�cessaires pour favoriser le d�veloppement � la vertu. Le syst�me actuel met davantage l'accent sur "l'obligation de r�sultats", la mise en pratique contr�l�e des connaissances et l'enseignement de masse, ce qui � comme cons�quence de n�gliger l'�tudiant en tant qu'�tre humain. Ninja